Tours Métropole : en grève pour une prime de fin d’année10/05/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/05/2858.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Tours Métropole : en grève pour une prime de fin d’année

À partir du 2 mai, 150 à 200 travailleurs de la métropole de Tours ont été en grève. Ils demandaient une prime annuelle de 1 500 euros et la mise en place de deux jours de pénibilité.

La métropole de Tours réunit 1 600 travailleurs répartis en différents services : collecte, propreté urbaine, espaces verts, égoutiers… Déjà l’an dernier à la même période, ils étaient plusieurs centaines à avoir fait grève treize jours, demandant une augmentation mensuelle de 150 euros et une prime annuelle de 1 500 euros. La métropole avait cédé en partie, accordant 120 euros mensuels et la promesse d’ouvrir les discussions sur le montant d’une prime annuelle début 2023, promesse qui est restée lettre morte.

En début d’année, les travailleurs de la métropole se sont adressés à la direction par une pétition CGT, qui a recueilli près d’un millier de signatures, sans avoir de réponse. Le 7 avril, lors d’une réunion d’information syndicale, environ 200 personnes ont voté la grève à partir du 2 mai et dès le premier jour, environ 150 grévistes venant des différents services se sont réunis en assemblée générale devant le siège de la métropole.

Les travailleurs refusaient d’accepter que le président de la métropole revienne ainsi sur ses promesses de l’an dernier. Retrouvant les méthodes de la grève de mai 2022, ils ont constitué des équipes de grévistes pour aller s’adresser aux collègues des autres services. Mercredi 3 mai, ces groupes de grévistes, essentiellement les équipes de 5 heures de la propreté urbaine, ont été renforcés par les équipes de 8 heures. Le jeudi 4 mai, la grève était encore plus large à la propreté urbaine, mais sans s’étendre beaucoup aux autres services. Les grévistes, appuyés par les trois syndicats mobilisés (CGT, CFDT, FAFPT), ont alors appelé à se rassembler devant le siège de la métropole, puisque celle-ci y recevait une délégation. Une centaine de travailleurs ont répondu à l’appel et une délégation de 23 grévistes a ainsi pu exprimer sa colère face aux promesses non tenues du président de la métropole, dans un contexte où tout augmente sauf les salaires.

La métropole n’a cédé ni sur la prime de fin d’année, ni sur les jours de pénibilité, renvoyant à une réunion des maires le 22 mai. Le mouvement a été suspendu pour prendre le temps et se préparer à être plus nombreux en grève à l’approche du 22 mai.

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