Lorraine08/03/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/03/2849.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

retraites

Lorraine

En tout, il y a eu 50 000 manifestants en Lorraine contre 12 000 pour la dernière journée, selon la presse régionale, avec de très grosses manifestations dans de relativement petites villes comme Épinal (32 000 habitants) où le nombre de manifestants était estimé entre 6 500 et 10 000 personnes.

CGT et Sud de l’usine PSA-Stellantis de Trémery ont profité du 7 mars pour dénoncer aussi les menaces sur l’emploi dans les deux usines du pôle où sont programmées 2 000 suppressions d’emplois. 80 salariés de Trémery se sont retrouvés au rond-point de la zone industrielle avec tracts et pancartes, rencontrant l’accueil chaleureux des routiers et des automobilistes qui s’arrêtaient et remerciaient.

À l’usine Stellantis de Metz, plus d’une centaine de travailleurs ont passé la matinée devant l’usine avec un barbecue intersyndical. Près de 30 % des travailleurs de Metz ont fait grève ou débrayé une partie de la journée.

À l’usine Renault-Sovab, la production a été peu touchée par la journée de grève, l’usine comptant 1 000 intérimaires pour 1 300 ouvriers en CDI. Mais la cinquantaine de travailleurs présents à la manifestation de Metz étaient encouragés par l’ambiance chaleureuse de ce cortège compact de 9 800 à 17 000 personnes et ses nombreuses pancartes.

À Nancy, il y avait entre 12 000 et 20 000 manifestants avec davantage de jeunes et des entreprises comme Saint-Gobain Pont-à-Mousson, les cristalleries de Baccarat, Dalkia, Novacarb, Ascometal, Spie. Au CHU, on comptait 9 % de grévistes.

Cette nouvelle journée de mobilisation donnait envie de continuer à rejeter la réforme Borne-Macron et de mettre sur la table toutes les revendications ouvrières.

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