Dans le monde

Boris Johnson, le népotisme en partage

Au Royaume-Uni, la tradition veut qu’un Premier ministre puisse, quand il quitte le pouvoir, décorer un certain nombre de personnalités, pour services rendus à la nation. Les bénéficiaires peuvent ensuite accoler le titre de « Sir » ou de « Dame » à leur nom, et ainsi espérer bénéficier d’une respectabilité accrue.

C’est ainsi que Boris Johnson a proposé une centaine de noms, dont… son père, Stanley, ancien haut fonctionnaire européen. ­Johnson, qui avait nommé son frère Jo à la Chambre des lords, n’en est certes pas à son coup d’essai. Il s’était aussi fait remarquer pour avoir allégrement distribué des milliards à des copains entrepreneurs via des contrats pendant la crise du Covid.

Ainsi va, entre copinage et népotisme, la grande « démocratie » britannique…

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