Radiations de Pôle emploi : une attaque supplémentaire01/02/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/02/2844.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

retraites

Radiations de Pôle emploi : une attaque supplémentaire

Sur les plateaux télévisés, membres du gouvernement, journalistes et experts en tout genre l’affirment formellement : le chômage diminue. Mais pour faire diminuer le chômage, il suffit de faire disparaître les chômeurs… dans les statistiques.

Au dernier trimestre 2022, on a comptabilisé 114 000 demandeurs d’emploi de moins. Seulement, un autre chiffre est tombé, celui du nombre de radiations de chômeurs par Pôle emploi. Sur le seul mois de novembre 2022, 58 100 personnes au chômage ont été radiées de ses listes. Un chiffre jamais atteint depuis que les statistiques du chômage existent !

Le maniement des chiffres du chômage est un art bien maîtrisé par les gouvernements successifs pour dresser des bilans positifs. Macron ne fait pas exception. Il a imposé aux salariés des différents centres de Pôle emploi d’intensifier les contrôles sur les chômeurs. Et oublier de répondre à une convocation ou refuser à deux reprises une offre d’emploi sont des raisons qui justifient la radiation. Ne plus être inscrit au chômage veut aussi dire ne plus recevoir d’indemnisation.

La politique de l’emploi de Macron est claire : s’attaquer aux chômeurs. Avec la réforme de l’Assurance chômage, l’indemnité est versée moins longtemps. Avec les radiations, c’est le flicage permanent et le risque de se retrouver avec zéro euro d’indemnité sur le mois.

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