Angers et Cholet01/02/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/02/2844.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

retraites

Angers et Cholet

À Angers, le cortège du 31 janvier a mis plus d’une heure à quitter son point de départ. Dans la manifestation, les ouvriers des usines Valeo et Scania étaient de nouveau au rendez-vous, de même que les soignants du CHU, les postiers du centre de tri et les agents municipaux, actuellement en lutte aussi pour une augmentation de salaires.

À côté de ces salariés de grands établissements, des travailleurs de tous horizons étaient venus en grève ou en repos, coiffeuses, vendeurs, femmes de ménage, ainsi que de nombreux retraités révoltés par les attaques annoncées. Les jeunes, enfin, étaient plus visibles que le 19.

De nombreuses pancartes manuscrites portaient des slogans bien sentis : « Borne out ou burn out ? » ; « La retraite, c’est mieux quand on est vivant » ; « Macron tu me mets 64, je te mai 68 »... Une retraite aux flambeaux a été annoncée pour le lendemain soir.

Avec 4 500 manifestants, le défilé à Cholet était en hausse notable par rapport aux 3 000 à 3 500 du 19. Une fois de plus, le rendez-vous de départ à deux pas de la zone industrielle a permis aux ouvriers grévistes de Michelin, Nicoll, Charal et Thales de venir à pied au rassemblement, avec se mêlant à eux, des salariés d’entreprises plus petites et très diverses ainsi que des lycéens.

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