Thales AVS : mobilisation pour les salaires et les retraites25/01/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/01/2843.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Thales AVS : mobilisation pour les salaires et les retraites

À l’appel des syndicats et dans le cadre des négociations salariales annuelles (NAO), les travailleurs de la division Avionique (AVS) du groupe Thales, géant mondial de l’électronique civile et militaire, se sont mobilisés contre les propositions salariales de la direction.

Les annonces sur la bonne santé du groupe Thales sont quasi quotidiennes et l’enrichissement continu de ce fleuron de l’armement français, champion du CAC 40, est énorme. Mardi 10 janvier, des demi-heures d’information syndicale ont réuni 170 personnes à Vélizy (Yvelines), 120 à Thonon-les-Bains (Haute-Savoie), plusieurs dizaines à Toulouse (Haute-Garonne). Le jeudi 12 janvier, jour des réu- nions, des débrayages ont eu lieu sur plusieurs sites. À Vélizy, ils étaient 80 sur l’ensemble des équipes pour réclamer 150 euros net pour tous. Une petite délégation du site d’à côté du groupe Dassault Systèmes est venue dire qu’ils étaient face à la même politique patronale et que l’expérience des débrayages communs de l’année passée est une perspective qu’ils ont en tête. À Thonon, sur 200 présents, 120 ont débrayé la journée ou la demi-journée pour réclamer 290 euros brut d’augmentation. À Toulouse, pour leur quatrième journée de débrayage depuis début janvier, ils étaient plusieurs dizaines à débrayer une heure.

Tout au long de cette journée, la direction a cédé chichement, euro après euro, pour passer de 75 à 100 euros d’augmentation pour les ouvriers et les techniciens et à 2,5 % maximum d’augmentation individuelle, à la tête du client, pour les cadres et les ingénieurs.

Dans ce contexte, se sont ajoutées les discussions et la colère suscitées par l’attaque sur les retraites. Lors de la journée nationale du 19 janvier, les sites étaient désertés. Les manifestants, qui ont pu se retrouver, parfois difficilement comme à Paris, ont mesuré la force de leur nombre. Le lendemain, les discussions ont porté sur les suites de la lutte. Sur l’ensemble de la division AVS, des actions étaient prévues le jeudi 26 janvier.

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