Dans les entreprises

Pont-de-Claix et Jarrie : pollution à la dioxine

Une étude menée depuis 2012 vient d’être publiée, révélant des taux élevés de dioxine, une substance cancérigène, et autres produits toxiques dans les sols environnant les plateformes chimiques de Pont-de-Claix et de Jarrie, dans l’Isère, non loin de Grenoble.

Rien d’étonnant ! Depuis des dizaines d’années, ces usines (Rhône Poulenc puis Rhodia à Pont-de-Claix, Péchiney Ugine Kuhlmann puis Arkema à Jarrie) ont rejeté, en toute impunité, des produits chimiques empoisonnant les sols comme l’air. Les normes de sécurité ont certes évolué au fil des années, mais elles restent totalement favorables à ces grands trusts. Par exemple, il n’existe pas en France de seuil réglementaire à respecter pour le taux de dioxine.

Les habitants de ces zones les plus proches des sites, soit entre 500 et 700 personnes selon la préfecture, ne doivent plus consommer les légumes de leurs jardins. Il faut éviter tout feu et, pour les enfants, tout contact avec la terre, et garder « les ongles courts et brossés » !

Les dirigeants de ces entreprises très polluantes, protégées par les pouvoirs publics, font de beaux discours sur l’écologie, sur la nécessité de protéger la nature et la santé des habitants. Mais ce verbiage camoufle leurs objectifs de profit avant tout. Cette étude illustre bien le mépris dans lequel ils tiennent les populations victimes de leurs agissements.

Partager