Sephora – Paris-La Défense : un parfum de colère28/12/20222022Journal/medias/journalarticle/images/2022/12/P10-3_Banderole_Sephora_Salaires_C_LO.JPG.420x236_q85_box-0%2C75%2C800%2C525_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Sephora – Paris-La Défense : un parfum de colère

Vendredi 23 décembre, environ quarante travailleuses de la région parisienne se sont rassemblées devant le magasin Sephora de la Défense.

Illustration - un parfum de colère

Elles revendiquent le paiement du 13e mois, de vraies augmentations de salaire, le refus de la modulation des horaires alors que la direction de l’enseigne de parfumerie voudrait les faire travailler 44 heures par semaine pendant seize semaines dans l’année. Les salaires ne s’élèvent à l’embauche qu’à 30 euros au-dessus du smic. Quant aux augmentations pour 2022, elles se montent à 33 euros brut pour l’ensemble des salariées et 55 euros brut pour les managers. Il y a des primes, mais elles sont aléatoires, et ne comptent pas pour le calcul des retraites. Il faut ajouter que la direction distribue parfois des flacons de parfum, la « dotation », mais ce n’est pas cela qui permet de remplir le réfrigérateur !

Dans une bonne ambiance, les travailleuses exprimaient leur colère : « La dotation ce n’est pas l’augmentation », « L’augmentation des salaires, c’est pas la tombola », « Non à la modulation ». Des pancartes « Bernard Arnault, partage le magot ! » rappelaient que Sephora fait partie du groupe LVMH, dont le PDG, ce même Bernard Arnault, une des premières fortunes mondiales, est à la tête d’une fortune de 185 milliards de dollars. Alors, pour mettre ce milliardaire au parfum, elles ont reconduit la grève jusqu’au lendemain, samedi 24 décembre.

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