Lyon Perrache : “Nettoyage – esclavage !”16/11/20222022Journal/medias/journalnumero/images/2022/11/2833.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Lyon Perrache : “Nettoyage – esclavage !”

Les 22 agents de nettoyage de la gare routière de Lyon Perrache en étaient à leur 6e semaine de grève contre leur licenciement prévu pour la fin de l’année.

La Métropole de Lyon, qui sous-traitait le nettoyage de la gare à T2MC (Arc-en-ciel) va la remplacer par une entreprise d’insertion, ce qui lui permet de ne pas reprendre l’équipe en place.

De son côté, le patron de T2MC, Mohamed Tandert, est venu en personne confirmer aux grévistes qu’ils seraient licenciés à la fin du contrat. Comme toujours dans ces cas-là, donneur d’ordres et sous-traitant se renvoient la responsabilité. La revendication de reprise en régie directe par la Métropole, mise en avant par plusieurs organisations de gauche, a été balayée par son président EELV Bruno Bernard : « Il n’a jamais été question de reprendre les salariés de cette entreprise. »

Mais les grévistes ne se contentent pas d’attendre leur salut de négociations, ils restent mobilisés pour maintenir la pression. En plus des interpellations à la Métropole, un rassemblement de soutien a réuni une cinquantaine de personnes le 26 octobre, et un cortège des grévistes était présent dans la manifestation du 10 novembre. Le piquet de grève installé au milieu du hall est l’occasion de discuter et de recueillir les encouragements des voyageurs et des autres travailleurs, qui soutiennent la grève malgré l’état de saleté de la gare. Comme le disait un gréviste, « s’il le faut, on restera en grève jusqu’à la fin de l’année ».

Partager