Territoriaux – Bondy : journée de mobilisation réussie26/10/20222022Journal/medias/journalnumero/images/2022/10/2830.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Territoriaux – Bondy : journée de mobilisation réussie

Jeudi 20 octobre, les travailleurs de la ville de Bondy, en Seine-Saint-Denis, étaient en grève contre la dégradation de leurs conditions de travail.

Certains services étaient complètement fermés, comme les cantines des écoles. Le matin, près de 500 territoriaux se sont rassemblés devant la mairie, puis ont défilé dans la ville. Ils venaient de tous les services : ouvriers des services techniques, femmes de ménage, travailleurs des crèches, des écoles maternelles et des cantines, employés des bureaux, etc.

Le mécontentement est grand, car la mairie veut augmenter leur temps de travail à 1 607 heures annuelles en volant quatorze jours de congés. En plus, le 14 octobre, elle a envoyé un courrier annonçant la diminution drastique des recrutements, et la fin des heures supplémentaires payées, qui seront maintenant récupérées. Un gréviste déclarait : « Avec la fin des heures sup’ payées, on va devenir des travailleurs pauvres, tellement nos salaires de base sont bas ! »

La mairie de droite justifie ces attaques en disant qu’elle doit éponger le déficit de la mairie de gauche précédente. Mais, dans le même temps, elle multiplie les audits inutiles et très chers à des boîtes privées. Et puis, ce déficit, ce n’est pas aux territoriaux de le payer, car ils n’en sont pas responsables. Au contraire, depuis des années leurs conditions de travail se sont de plus en plus dégradées, par le sous-effectif de plus en plus criant et par le gel des salaires.

Derrière ces attaques, il y a aussi l’État qui veut mettre toujours moins d’argent public dans ce qui est utile à la population. Une des dernières en date est la loi de 2019 qui augmente le temps de travail à 1 607 heures dans les collectivités locales, pour supprimer des dizaines de milliers de postes. Cela entraîne d’ailleurs depuis deux ans des grèves de territoriaux, un peu partout en France.

C’est pourquoi, dans ce combat contre la démolition de leurs conditions de travail, les travailleurs communaux de Bondy ne sont pas seuls.

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