Dans les entreprises

PSA Metz-Borny : troisième débrayage pour les salaires

À l’usine PSA de Metz-Borny, un nouveau débrayage a eu lieu mercredi 12 octobre, rassemblant encore près de 250 travailleurs sur les trois équipes. Ce troisième débrayage était appelé par la CGT, FO et la CFDT, et des militants de la CFTC étaient présents.

troisième débrayage pour les salaires

Si tout le monde pense que des débrayages ne suffiront pas, la façon dont les médias parlent de la grève des raffineurs révolte. La manœuvre de les traiter de privilégiés, en parlant d’un salaire de 5 000 euros pour les raffineurs, est de la même eau que le journal télévisé de France 2 du 11 octobre expliquant que l’entreprise la plus généreuse en termes d’augmentation de salaire était Stellantis, avec 6,8 % d’augmentation, ce qui a énervé les salariés qui n’en ont pas vu la couleur.

Tout cela énerve et chacun se sent comme les salariés de Total, employés dans une très grosse entreprise où l’argent dégouline, où les actionnaires se goinfrent et où le patron ne veut rien lâcher. Bien sûr, comme partout, le ravitaillement en carburant est difficile à faire, mais bien des travailleurs affirment que quand ils n’auront plus d’essence ils ne viendront plus travailler. Du carburant, il y en a en Allemagne, frontalière : ceux qui vont y faire le plein ont eu la surprise de voir le prix du diesel exploser : il est passé, en quelques jours, de 2,15 euros à 2,97 euros.

Partout la hausse des prix s’emballe, n’en déplaise aux chiffres officiels. Face à l’inflation, il faut une augmentation massive des salaires et leur indexation sur la vraie hausse des prix, celle que les travailleurs constatent, pas les indices bidon du gouvernement.

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