Marches pour le climat : il faut changer cette société28/09/20222022Journal/medias/journalnumero/images/2022/09/2826.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Marches pour le climat : il faut changer cette société

Vendredi 23 septembre, dans de nombreux pays, des dizaines de milliers de jeunes ont manifesté leur inquiétude quant au changement climatique et leur révolte devant la passivité évidente des gouvernements.

Ce mouvement, initié par la militante écologiste suédoise Greta Thunberg en 2018, interrompu pour cause d’épidémie, reprend donc avec plus de justification encore après un été caniculaire et la multiplication des catastrophes climatiques aux quatre coins du monde. On ne peut que partager la colère des manifestants et leur condamnation des pouvoirs en place, soumis aux intérêts des grandes compagnies pétrolières, des banques internationales et, de façon générale, aux milliardaires rentiers de l’économie capitaliste. Oui, il faut changer ce monde avant qu’il ne devienne invivable !

Parmi les manifestants et tous ceux qui sont réellement préoccupés de l’avenir de cette planète et de ses habitants, bien des idées circulent. Cela va de la sobriété volontaire à la décroissance, de l’espoir de convaincre les gouvernements à celui de les remplacer, de l’invention de telle ou telle loi capable d’encadrer les pollueurs jusqu’à l’exigence de leur expropriation, etc. Quoi qu’on pense de chacune, toutes reposent sur l’évidence que la question est mondiale et concerne l’humanité dans son ensemble. Cela seul met ces jeunes manifestants à des années-lumière des gouvernements du monde entier, enfermés dans leurs frontières et leurs étroits intérêts particuliers, ou plutôt les étroits intérêts de leur classe possédante nationale.

Il est probable et souhaitable, si ce n’est déjà fait, que les jeunes manifestants voient le lien entre les incendies de cet été, la guerre en Ukraine, les famines et les guerres d’Asie et d’Afrique, les profits monstrueux des multinationales, le massacre des sociétés humaines dites primitives avant celui des espèces sauvages, l’exploitation massive, féroce, permanente du travail humain au bénéfice de quelques-uns, les catastrophes sociales et militaires qui ravagent périodiquement la planète. Mais comment en finir avec tout cela ?

Il n’y a pas que le climat et son évolution qui doivent être examinés avec un œil critique et une méthode scientifique. Les jeunes révoltés par la dérive climatique devront porter la même attention à l’évolution des sociétés humaines, à son mécanisme et à celui des révolutions sociales. Pour changer ce monde, ils devront retrouver les idées révolutionnaires communistes.

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