Dans les entreprises

Groupe PSA Stellantis : grève et débrayages sur les salaires

Pour des augmentations de salaire, près de 500 travailleurs sur les 3 000 que compte l’usine PSA Stellantis de Hordain (ex Sevel-Nord) ont fait grève pendant trois jours et continuent à se mobiliser sous forme de débrayages importants.

Lundi 19 septembre, à l’usine PSA Stellantis de Valenciennes, plus d’une soixantaine de travailleurs ont débrayé pendant deux heures, et le lendemain, c’est dans les ateliers de l’usine de Sochaux que les ouvriers débrayaient à leur tour.

La grève à l’usine PSA Hordain, relayée par les réseaux sociaux et par un tract CGT dans toutes les usines du groupe, a relancé partout les discussions sur les augmentations de salaire nécessaires, et la revendication d’une prime de 6 000 euros. Avec la question centrale de convaincre que la grève est le seul moyen de les obtenir, en les imposant à la direction qui ne cédera jamais autrement.

La direction centrale a prévu une réunion avec les syndicats, le 27 septembre, mais seulement pour discuter de la prime Macron et de la possibilité du déblocage de l’intéressement. Malgré tout, cette réunion devient naturellement une étape pour tous ceux qui ont conscience qu’il faudra se mobiliser pour imposer des augmentations de salaire. Un premier pas pour que les dizaines de milliers de travailleurs, en CDI, intérimaires et sous-traitants du groupe prennent conscience que c’est un véritable bras de fer qu’ils doivent engager, ensemble, contre la direction. L’exemple de la grève à PSA Hordain ouvre la voie.

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