Secteur du luxe : bénéfices insolents03/08/20222022Journal/medias/journalnumero/images/2022/08/2818.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Secteur du luxe : bénéfices insolents

Les entreprises du secteur du luxe ont annoncé des bénéfices en forte hausse par rapport à l’an dernier et leurs ventes ont explosé. La crise, ce n’est pas pour elles !

Le groupe LVMH (Louis Vuitton, Dior, Sephora, Guerlain, Givenchy...) caracole en tête du classement avec 6,5 milliards d’euros de bénéfice entre le 1er janvier et le 1er juillet 2022. C’est 23 % de plus que sur la même période de l’an dernier. Ensuite vient le groupe Kering (Gucci, Yves Saint-Laurent…) avec seulement 2 milliards (en hausse de 34 %) et enfin Hermès, avec 1,6 milliard (+40 %).

Plus de la moitié de ces profits faramineux sont directement versés aux actionnaires sous forme de dividendes. Bernard Arnault, le PDG du groupe LVMH, est l’un des trois hommes les plus riches du monde. Sa famille possède presque la moitié du groupe LVMH et cela lui permet de se partager 1,6 milliard d’euros pour les six premiers mois de l’année. Cela ne fait jamais que 3 150 euros à la minute !

Le secteur du luxe est florissant parce que les richesses prélevées sur l’exploitation des travailleurs du monde entier s’accumulent à un pôle de la société. Cela permet à une clientèle « grande-bourgeoise » de dépenser des fortunes en caprices de riches, de s’offrir un T-shirt Gucci à 650 ­euros, un sac Hermès à 4 500 euros, ou une malle Louis ­Vuitton à quelques dizaines de milliers d’euros.

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