Dans les entreprises

Safran – Corbeil : la direction ne digère pas les grèves

Un travailleur de l’usine Safran de Corbeil vient d’être licencié par la direction. Il avait été un militant des débrayages pour 200 euros d’augmentation qui avaient touché fortement l’usine et celle de Villaroche au début 2022.

Le motif invoqué, complètement fallacieux, reflète bien l’état d’esprit d’une direction de Corbeil qui ne tolère pas que des travailleurs lui tiennent tête. Ainsi : sur une question de mise en place de poubelles dans l’atelier, il aurait « exprimé son désaccord en criant, en agitant les bras et en s’exprimant de façon très virulente ». Et voilà le crime de lèse-majesté !

En fait, personne n’est dupe, la hiérarchie du secteur et la direction de Corbeil voulaient se débarrasser de lui, ce n’est pas la première tentative. Il les gêne et cela ils n’en veulent plus, ils veulent faire marcher tout le monde au pas.

Malgré la période estivale une soixantaine de travailleurs ont réagi en débrayant sur un appel de la CGT. La direction qui décidément ne supporte pas les grèves a annoncé qu’ils seraient considérés en absence injustifiée de leur poste.

Alors qu’elle veut mettre en place un système d’horaires nouveaux qui suscite un fort mécontentement, la direction pense peut-être empêcher toute réaction en réglant le problème par la peur. Elle fait totalement fausse route.

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