Le mépris en marche30/03/20222022Journal/medias/journalnumero/images/2022/03/2800.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Le mépris en marche

Le 28 mars, en bras de chemise et flanqué de deux notables socialistes locaux ralliés à sa candidature, Macron s’est astreint à l’exercice de la déambulation du candidat dans un quartier populaire de Dijon.

Après la causerie devant un public trié sur le volet et briefé à l’avance sur les bonnes questions à poser, Macron s’est retrouvé face à des habitants venus lui demander des comptes sur les fins de mois impossibles à boucler.

Le candidat s’est révélé d’une constance sans faille dans le mépris de classe. À l’agent commercial qui constatait : « On est devenus des travailleurs pauvres », il a expliqué qu’il n’y avait pas d’argent magique. À un camionneur ne se voyant pas travailler jusqu’à 65 ans, qu’il n’allait pas mentir sur l’espérance de vie plus longue. Et à un homme qui parlait de l’augmentation de sa mutuelle, qu’il lui suffisait d’en changer !

Traverser la rue pour trouver un emploi, changer de mutuelle si elle est trop chère… Macron balaie d’un revers de main les angoisses des classes populaires, pour mieux servir la classe capitaliste qui, elle, a droit à des flots d’argent magique, garantissant profits et dividendes.

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