Thales – Vélizy : la mobilisation pour les salaires continue09/03/20222022Journal/medias/journalnumero/images/2022/03/2797.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Thales – Vélizy : la mobilisation pour les salaires continue

Depuis trois semaines, chaque jeudi, les travailleurs de Thales Vélizy, dans les Yvelines, et ceux des sites voisins mènent des actions ensemble le matin, et l’après-midi avec les salariés mobilisés de Dassault Systèmes. Jeudi 3 mars, malgré les vacances, les revendications se sont fait entendre.

Le matin, les débrayages ont commencé avec le blocage des entrées de l’usine de Vélizy. Cela a perturbé la production et a aussi été un rendez-vous où les salariés mobilisés et les autres, solidaires, se sont retrouvés à discuter du mouvement, dans une bonne ambiance, avec une dose de colère en plus à l’annonce toute fraîche des résultats faramineux du groupe. En 2021, le groupe engrange en effet un bénéfice net de plus d’un milliard en (483 millions d’euros en 2020), une augmentation de 45 % des dividendes aux actionnaires, dont Dassault, une envolée de 30 % des actions en raison de la guerre en Ukraine. Thales, géant mondial de l’électronique civile et militaire, aura pour l’année 2022 quatre milliards en trésorerie, dont la moitié est prévue pour le rachat des actions Thales.

À la fin de la matinée, l’assemblée générale a rassemblé une centaine de personnes pour préparer le jeudi 10 mars. Rendez-vous était pris pour un rassemblement devant le siège du groupe à La Défense, au pied de la tour Carpe Diem.

L’après-midi, comme les jeudis précédents, ils ont manifesté avec les travailleurs en débrayage de Dassault Systèmes, tout proche. Des liens commencent à se tisser. La manifestation a réuni 250 personnes, contentes de ne pas lâcher et déterminées à poursuivre les actions et à entraîner d’autres collègues. Le rendez-vous pour une quatrième manifestation commune jeudi 10 mars après-midi était pris.

Sur de nombreux sites du groupe Thales, à Valence, Vendôme, Châtellerault, Méru, Toulouse, Bordeaux, etc., les travailleurs sont mobilisés et tiennent à le rester tant que de vraies augmentations n’auront pas été arrachées.

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