À La Chapelle-Saint-Luc, près de Troyes, le site de Michelin a fermé vendredi 4 mars, puis du mercredi 9 au vendredi 11 mars.

La direction impose aux salariés de prendre des jours de repos ou de congé ces jours-là. Il est inadmissible que les travailleurs paient ainsi les conséquences de la guerre en Ukraine.

Ces journées perdues viennent renforcer le refus de la direction d’augmenter les salaires au-delà de 2 %, malgré des prix qui ne cessent d’augmenter et la perspective d’une inflation accélérée. Tout cela, alors que Michelin fait des bénéfices records et ne remet pas en cause la promesse faite aux actionnaires de doubler leurs dividendes. Entre servir les actionnaires en prenant sur les profits et payer leur dû aux salariés, la direction de Michelin a visiblement fait son choix.