Orange Business Services : non au chantage !02/03/20222022Journal/medias/journalarticle/images/2022/03/P13-3_Debrayage_Orange_Rennes_24.02.22_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C75%2C800%2C525_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Orange Business Services : non au chantage !

La direction de la branche entreprise d’Orange veut imposer à 98 salariés du secteur de la sécurité informatique un chantage qui ne passe pas.

Illustration - non au chantage !

Elle propose à ces salariés de conserver leur poste mais transféré dans une filiale du groupe avec une dégradation globale des conditions de travail, notamment une convention collective et des accords d’entreprise bien plus défavorables. Sinon, l’alternative est l’obligation de chercher un autre poste dans Orange… sans aucune garantie de trouver.

Ce ne serait qu’une étape, puisque la direction a déclaré, fin 2021, que tous les salariés de sa branche entreprise seraient transférés à terme. La colère va donc au-delà du secteur concerné aujourd’hui. Depuis le début de l’année, des réunions, soit à distance, soit en physique, ont rassemblé jusqu’à 200 travailleurs de tous les sites. Pour eux, c’est non : si la direction veut simplifier, comme elle le dit, elle peut transférer tous les salariés des filiales dans Orange maison mère, avec les meilleures conditions, et non l’inverse. Avec trois milliards de dividendes, elle en a les moyens !

Jeudi 24 février, environ 120 salariés d’Orange se sont rassemblés pour un débrayage devant un des bâtiments de leur entreprise à Cesson Sévigné, près de Rennes. Au même moment, plus de 60 collègues des autres sites ont aussi débrayé et l’ont fait savoir en se déconnectant de leur ordinateur.

La direction a commencé à parler de primes progressives, imposant de rester plusieurs années en filiale pour les toucher en totalité. C’est l’aveu que le transfert génère des pertes pour les salariés, et la preuve que la mobilisation commence à payer. Alors le moral est bon et il est question d’un nouveau débrayage.

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