Cette grève a démarré après que la direction a ignoré une pétition réclamant la hausse de diverses primes. Pendant huit jours, les grévistes ont tenu bon, alors que la direction soufflait le chaud et le froid, accordant un jour ce qu’elle retirait le lendemain. Elle a fini par céder une prime mensuelle de 50 à 70 euros brut, plus une prime exceptionnelle de 100 euros et trois jours de grève non retirés. Une majorité a alors voté la reprise du travail, estimant qu’il faudrait que le mouvement soit plus suivi pour obtenir davantage. Mais d’autres grévistes voulaient poursuivre.

La direction d’Onet a lâché un peu, craignant probablement que le mécontentement lié à la hausse des prix soit contagieux. Car les bas salaires, cela ne concerne pas seulement les 80 salariés chargés du nettoyage des abris bus et tramways, mais aussi les autres travailleurs de cette entreprise leader du secteur du nettoyage, qui exploite 73 000 salariés dans le monde, dont 44 000 en France, avec un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros !

Le problème n’est donc pas réglé et l’idée de revendiquer une hausse des salaires et leur indexation sur la hausse des prix pourrait faire son chemin.