Jean-Pierre Mercier : “les armes de la lutte sociale”02/03/20222022Journal/medias/journalnumero/images/2022/03/2796.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

élection présidentielle 2022

Jean-Pierre Mercier : “les armes de la lutte sociale”

À Montluçon, samedi 26 février, Jean-Pierre Mercier est d’abord intervenu sur la guerre en Ukraine devant une quarantaine de personnes.

Puis les échanges ont été nombreux sur ce qu’est Lutte ouvrière, sur le sens du vote pour Nathalie Arthaud, sur les moyens pour les travailleurs de s’opposer à un patronat de combat.

Lutte ouvrière n’est pas un parti de politiciens professionnels, mais un parti de militants communistes révolutionnaires de la classe ouvrière, a insisté Jean-Pierre. Son objectif n’est pas de gérer la société capitaliste. Ce sont les partis de gauche qui ont mis les illusions électoralistes dans la tête des travailleurs, pour les anesthésier, puis pour les trahir. « Le bulletin de vote ne va pas changer la société, on y arrivera avec les armes de la lutte sociale. »

À des questions sur le rôle des dirigeants syndicaux jugés loin des militants dans les entreprises, Jean-Pierre a répondu sur la nécessité que ce soit la base qui décide dans les syndicats. « Nous les ouvriers, on nous contraint à obéir tout le temps. Au moins dans les syndicats on peut et on doit décider. » Il faut que les travailleurs dirigent eux-mêmes leurs luttes, avec l’objectif de contrôler les comptes des grandes entreprises et, au bout du compte, de diriger la société. Un ancien cheminot, militant de Lutte ouvrière dans la ville, rappelait cette phrase de Marx : « L’émancipation des travailleurs doit être l’œuvre des travailleurs eux-mêmes », ajoutant, « C’est le fil à plomb qu’il nous faut suivre. »

« Comment amener les gens jusqu’au bout dans les luttes ? », demandait un travailleur de Kéolis. Dans un mouvement général, comme celui de 1968, il faudra que des militants soient présents, armés d’une claire conscience de classe, pour offrir des perspectives aux travailleurs et s’opposer à tous ceux qui voudront éteindre l’incendie. C’est pourquoi il faudra un parti communiste révolutionnaire.

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