Tous les jours, on nous annonce des augmentations de prix. Faire un plein d’essence ou remplir un chariot devient de plus en plus difficile. Pas question d’accepter que les salaires restent au plus bas !

Tous se souviennent que seize ouvriers du nettoyage en Peinture de la société ISS ont obtenu, après trois jours de grève, 250 euros net minimum d’augmentation mensuelle.

Alors, les travailleurs qui posent le problème des salaires ont bien raison. D’autant plus que l’annonce des bénéfices du groupe Stellantis (ex-PSA-Fiat-Chrysler) est une preuve supplémentaire qu’il y a dans les caisses de PSA largement de quoi augmenter les salaires. Avec 13,4 milliards d’euros, le groupe multiplie ses bénéfices par presque trois par rapport à l’exercice précedent. C’est le fruit du travail de tous les salariés du groupe.

Tavarès, le PDG, a annoncé une augmentation des salaires de 2,8 %, bien en dessous de l’inflation, et une prime d’intéressement de 4 000 euros brut, soit 3 600 euros net. C’est se moquer du monde.

Alors oui, l’argent qui manque sur les salaires est bien dans les bénéfices patronaux et les 3,3 milliards de dividendes qui seront versés aux actionnaires.