SNCF : passage sous le niveau16/02/20222022Journal/medias/journalnumero/images/2022/02/2794.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

SNCF : passage sous le niveau

Sur la région Paris-Sud-Ouest, qui regroupe toutes les équipes des axes Montparnasse-Dreux-Rambouillet, la direction de la SNCF a annoncé la remise à plat des accords et usages concernant les primes.

Alors que les salaires n’ont pas augmenté depuis huit ans, la part variable des salaires liée à des primes ou gratifications est devenue importante sur la feuille de paie des cheminots. Les équipes de travaux ou d’entretien, qui se déplacent et effectuent la maintenance souvent de nuit ou les week-ends, peuvent doubler leurs salaires en primes diverses. Ce sont celles-ci que la direction voudrait remettre en cause dans de nombreux établissements. Comble du ridicule, le prétexte invoqué est que certaines d’entre elles seraient versées illégalement et que l’Urssaf risquerait de les contrôler !

Dès l’annonce de la direction, des rassemblements ont eu lieu, mais surtout les discussions ont été animées dans les ateliers. Chacun faisait ses calculs : s’ils suppriment 500 euros de primes, comment va-t-on faire ? À quoi sert-il de s’échiner pour le salaire minimum ? Chacun savait que la paie de base ne serait pas élevée, mais qu’il y aurait des primes pour compenser. Mais sans prime, ce n’est plus possible !

Quand les chefs s’y mettent pour tenter de faire croire que la rémunération globale ne baissera pas, personne ne les croit. Les travailleurs ont pour l’instant en tête de demander des comptes, et en effet il n’y a aucune raison d’accepter la moindre baisse de salaire !

Partager