Safran - Île-de-France : les débrayages pour les salaires continuent16/02/20222022Journal/medias/journalnumero/images/2022/02/2794.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Safran - Île-de-France : les débrayages pour les salaires continuent

Les débrayages quotidiens pour les 200 euros d’augmentation pour tous continuent dans les usines du groupe Safran où l’on produit des moteurs d’avion.

En cinq ans, Safran a vu le cours de son action quasiment doubler et le groupe a annoncé pour 2020 près d’un demi-milliard de bénéfice. Alors lorsque la direction n’a annoncé pour 2022 que des augmentations dérisoires de 1,3 %, les travailleurs, en particulier les plus jeunes, ont réagi.

Démarrée depuis cinq semaines à Corbeil dans l’Essonne par 100 à 200 salariés, la contestation s’est étendue à Villaroche en Seine-et-Marne. Là, ce sont de 200 à 300 ouvriers qui débraient chaque jour sur les deux équipes depuis plus d’une semaine. Ils se rassemblent quotidiennement, se montrant dans l’usine, interpellant la direction.

Mardi 15 février, une nouvelle fois, ils ont envahi un rond-point devant l’usine, ralentissant l’entrée au travail et discutant avec les autres salariés. L’accueil est très bon car la majorité trouve entièrement juste d’exiger 200 euros d’augmentation de salaire net.

Si le mouvement est porté par les ouvriers des ateliers, un objectif est d’entraîner davantage de salariés des bureaux, dont certains se joignent parfois aux débrayages.

Jeudi 17, ceux de Corbeil devaient se rendre à Villaroche: l’occasion de se retrouver tous ensemble et de se renforcer moralement pour continuer à exiger les 200 euros pour tous!

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