Pompiers – Alès : cinquième semaine de grève16/02/20222022Journal/medias/journalnumero/images/2022/02/2794.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Pompiers – Alès : cinquième semaine de grève

Depuis le mardi 18 janvier, la totalité des 80 pompiers professionnels du centre de secours principal d’Alès, dans le Gard, sont en grève.

Ils réclament des embauches leur permettant de mettre fin au sous-effectif qui les empêche d’assurer correctement leurs missions.

En 2005, ils devaient répondre à 6 000 interventions. Aujourd’hui, avec le même effectif, ils en sont à près de 9 000. Avec la crise sanitaire, les absences se sont multipliées et ne sont pas remplacées, la situation s’est donc aggravée.

Ces travailleurs demandent la création de trente postes, car il manque au quotidien trois pompiers en plus des dix-huit prévus à la garde.

Étant réquisitionnés pour assurer les secours, les pompiers ont déplacé la caserne en centre-ville d’Alès afin que leur mouvement et leur colère soient bien visibles. Ils s’installent tous les jours sur le parvis du théâtre avec les véhicules nécessaires aux interventions sur lesquels ils ont peint «en grève», discutent avec les passants, distribuent des tracts.

La mobilisation concernant l’ensemble des pompiers, ils se sont organisés largement pour que syndiqués et non-syndiqués puissent discuter. Des assemblées générales de tous les grévistes ont lieu régulièrement.

Mardi 8 février, les négociations avec le directeur n’ont pas permis d’avancer. Décidés à obtenir de travailler dans des conditions décentes, ils manifestaient à cinquante, dès le lendemain, à Nîmes devant le lieu du conseil d’administration, auquel une délégation d’une quinzaine de grévistes s’est invitée. Dans le bras de fer, ils sont déterminés à ne pas lâcher.

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