Leur société

Politique sanitaire : rien à voir avec la santé

Le dernier épisode de la série des mesures imposées à la population date du 11 février. Le gouvernement poursuit sa politique visant à rejeter la responsabilité de l’épidémie sur la population.

Mais, à l’approche des élections, il cherche aussi à se montrer comme celui qui va rétablir une vie normale.

Quatre millions de personnes risquent de perdre leur passe dès le 15 février, bien « emmerdées » par le gouvernement, qui a réduit le délai pour l’injection de la dose de rappel du vaccin. Parallèlement à ce durcissement de la vaccination contrainte, le port du masque cessera d’être exigé à partir du 28 février dans les cinémas, musées et salles de concert. Les discothèques peuvent ouvrir à nouveau et consommer debout redevient autorisé dans les bars à partir du 16 février.

Le gouvernement s’est aussi empressé de lever les quelques contraintes imposées en janvier aux patrons. Le télétravail et les mesures barrières dans les entreprises ne sont plus que recommandés.

Dans les établissements scolaires, c’est la fin du masque obligatoire à la récréation, ce qui fera sourire nombre d’élèves et d’enseignants, tant cette obligation était bien souvent une vue de l’esprit. Qu’il soit à Paris ou à Ibiza, la seule véritable préoccupation du ministre de l’Éducation, Blanquer, a toujours été de libérer les parents de la garde de leurs enfants afin qu’ils soient disponibles pour leurs patrons. Et cela, « quoi qu’il en coûte » en termes de risques.

Depuis le début de la pandémie de Covid, Macron et le gouvernement n’ont jamais eu pour priorité la santé de la population. Que ce soit à l’époque où ils mettaient en place des confinements ou à présent, il y a une constante : leur politique vise à cacher leurs responsabilités dans l’état catastrophique des hôpitaux, mais également à transformer une partie de la population en boucs émissaires, et à donner à tous l’habitude d’obéir aux ordres et aux contre-ordres.

Partager