À PEI, l’entreprise sous-traitante actuellement chargée du nettoyage, les salaires sont très faibles : moins de 1 300 euros pour un temps plein.

De plus, lors des jours de chômage partiel qui se multiplient ces derniers temps, les salariés ne touchent que 60 % du salaire. Alors, quand le jeudi 3 février la direction de Renault a annoncé aux employés de PEI qu’ils allaient être au chômage dès le lendemain vendredi et le lundi suivant, ça n’est pas passé. Dans l’équipe du matin, tous ont signé une lettre pour dire qu’ils n’accepteraient pas et qu’ils viendraient travailler quand même le vendredi. Dans l’équipe de l’après-midi, ils sont tous montés au bureau des services centraux de Renault pour dire que ça n’allait pas et que l’on ne pouvait pas les traiter comme cela.

La direction de Renault a expliqué que c’était un malentendu… et fait alors machine arrière en retirant les jours de chômage. Une bonne chose de faite !