Université Jussieu – Paris : grève des salariés d’Arc en ciel26/01/20222022Journal/medias/journalarticle/images/2022/01/P14-1_Jussieu-Arc_en_ciel_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C910%2C2362%2C2239_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Université Jussieu – Paris : grève des salariés d’Arc en ciel

En septembre 2021, les salariés de l’entreprise de nettoyage Arc en ciel avaient fait grève durant huit jours, empêchant le fractionnement de la journée de travail, sans perdre un euro du fait de la caisse de grève et du paiement par l’employeur de 50 % des jours de grève.

Illustration - grève des salariés d’Arc en ciel

Ce prestataire souhaitait modifier les horaires de travail en faisant travailler les salariés tôt le matin et tard le soir, alors que jusqu’à présent ils font pour la plupart des journées continues de 6 heures à 12 h 30 et de 13 heures à 19 h 30. Lundi 17 janvier, des salariés de l’équipe d’après-midi ont décidé de se mettre en grève. D’une part, ils s’opposent au licenciement d’un chef d’équipe et à la convocation d’un autre chef d’équipe qui, tous les deux, ont participé à la grève de septembre et sont connus comme défendant leurs collègues. D’autre part, ils refusent l’instauration d’un badge mobile qui les contrôle à chaque instant et le non-paiement des heures supplémentaires. Ils n’acceptent pas non plus la politique de la peur qu’entretient la société Arc en ciel.

Chaque jour, les grévistes du matin et d’après-midi se retrouvent autour des militants syndicaux de l’université pour organiser leur combat. Trois fois par jour, ils manifestent avec tambours et mégaphone devant l’entrée de l’université. Ils recueillent également des centaines d’euros chaque jour pour la caisse de grève. Plus de 1 500 étudiants et salariés ont déjà signé la pétition de solidarité demandant à l’université de ne plus sous-traiter le nettoyage à la société Arc en ciel.

Mercredi 19 janvier, les grévistes et leurs nombreux soutiens sont allés accompagner le chef d’équipe à son entretien préalable. La manifestation, depuis la gare RER de Champigny jusqu’au siège social de l’entreprise a été très dynamique. Les militants syndicaux ont constitué vingt-huit dossiers d’irrégularités sur les contrats des salariés. La société Arc en ciel prétend auprès de la direction de l’université qu’elles ont été résolues, sans apporter d’élément.

Une rencontre était prévue mardi 25 janvier avec les responsables de l’université. La grève continuait la veille aux cris des grévistes : « Arc en ciel, dégagez. »

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