General Electric – Belfort : un recul du patron26/01/20222022Journal/medias/journalnumero/images/2022/01/2791.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

General Electric – Belfort : un recul du patron

Du 11 au jeudi 19 janvier, les travailleurs de General Electric Steam Power ont bloqué l’entrée du site de Belfort, avec la volonté de se faire respecter. L’an dernier, la direction de General Electric Power avait octroyé une prime dite d’excellence de 1 000 euros.

Or, cette prime étant soumise à des critères de qualité et de livraison définis par le patron, au lieu des 1 000 euros promis, les travailleurs n’avaient eu que 300 euros.

Mercredi 18 janvier dans la matinée, la direction proposait toujours 2,5 % d’augmentation, mais décidait de supprimer toute prime, prétextant que le blocage de l’usine lui coûtait cher. Faisant ensuite machine arrière, elle ajoutait une prime de 400 euros, ainsi que 600 euros payés en plusieurs fois et soumis à des critères individuels décidés par le patron. Cette proposition fut rejetée unanimement par les travailleurs qui bloquaient l’entrée du site ; ils décidèrent alors de bloquer les tourniquets d’entrée des autres portes et d’envahir la salle où avaient lieu les négociations.

En fin de matinée, face à ce coup de colère, le patron accordait une prime dite Macron de 1 200 euros, payée en plusieurs fois, mais sans critères individuels. Il payait en outre trois jours de grève.

Le lendemain, le blocage était levé. Les travailleurs de GE Steam Power ont le sentiment de s’être fait respecter et d’avoir fait reculer le patron.

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