RSI – Gennevilliers : régularisation de tous les sans-papiers !19/01/20222022Journal/medias/journalarticle/images/2022/01/P12-1_rassemblement_RSI_du_24_decembre_devant_la_mairie_de_Gennevilliers_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C173%2C450%2C427_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

RSI – Gennevilliers : régularisation de tous les sans-papiers !

À Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine, 83 travailleurs de la société d’intérim RSI sont en grève depuis plus de deux mois et demi. Ils se sont rassemblés jeudi 18 janvier devant la préfecture de Nanterre.

Illustration - régularisation de tous les sans-papiers !

Ces travailleurs n’étaient pas seuls, d’autres étaient venus de Chronopost Alfortville et de la plateforme DPD du Coudray-Montceaux, dans l’Essonne. Plusieurs dizaines de sans-papiers ainsi que des manifestants étaient venus les soutenir.

Combien sont-ils, ces sans-papiers qui travaillent régulièrement en France mais qui n’ont aucun droit ? À Gennevilliers, ils travaillent tous dans le bâtiment, et on peut dire qu’aucun immeuble ne sortirait de terre sans leur présence. Mais d’autres sont dans le ménage, les livraisons, l’hôtellerie…

Ces sans-papiers vivent ici depuis plusieurs années. Grâce à leur travail, ils peuvent aider leur famille au pays. Ils n’ont pas vu leur femme ou leurs enfants depuis des années et subissent l’exploitation la plus éhontée. Récemment, à la Sepur, entreprise spécialisée dans la collecte et le tri des déchets, un salarié sans papiers a pu dire : « Le chef m’a dit qu’il pouvait me faire travailler mais que c’était payant. Je devais lui donner 10 % de mon salaire à la fin de chaque mois pour qu’il me donne du travail. »

À l’heure où le gouvernement se réjouit de voir les investisseurs étrangers venir en France, les uns et les autres de ces sans-papiers pouvaient au contraire se réjouir de se voir rassemblés, fiers d’accueillir leurs frères de classe et de se battre au coude à coude pour avoir les mêmes droits.

Ce sont ces travailleurs qui construisent des immeubles, qui font le ménage, qui travaillent dans les hôpitaux, et non le capital. Il faut la régularisation de tous les travailleurs sans papiers !

Correspondant LO

Partager