Mantes-la-Jolie : colère des agents municipaux08/12/20212021Journal/medias/journalarticle/images/2021/12/_P11-3_Mantes_la_jolie_territoriaux_2021_11_29_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C75%2C800%2C525_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Mantes-la-Jolie : colère des agents municipaux

Une partie des agents municipaux de Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines, se sont mis en grève à l’appel de la CGT pour protester à la fois contre l’augmentation de la durée de leur travail et contre le nouveau calcul des primes.

Illustration - colère des agents municipaux

Les cantines n’ont pas fonctionné normalement et, à plusieurs reprises, les personnels Atsem, employés des crèches, des cantines de la ville et responsables des activités périscolaires sont venus manifester devant l’hôtel de ville, prenant la parole pour dénoncer cette régression de leurs conditions d’emploi et de travail.

Le 29 novembre 2021, accompagnés de quelques parents solidaires, ils étaient une quarantaine à avoir fait le déplacement à la séance du conseil municipal qui devait décider de l’augmentation de la durée annuelle du travail des agents municipaux à 1 607 heures par an, et de la mise en place du nouveau régime indemnitaire.

Relayant les revendications des manifestants, l’élu de Lutte ouvrière au conseil municipal a dénoncé le vol que constitue cette augmentation de la durée du travail de 74 heures par an, sans contrepartie et sans augmentation de salaire à l’heure où les prix flambent, ainsi que les suppressions de postes qu’elle induira parmi le personnel non remplacé à Mantes.

Le nouveau régime indemnitaire est hyper inégalitaire puisque le montant mensuel peut varier de 80 euros pour les agents à 4 165 euros pour l’encadrement supérieur, soit 52 fois plus que ceux qui font les travaux les plus pénibles. Quant à la prime annuelle, son montant est déterminé chaque année après l’entretien d’évaluation. Elle peut donc varier d’une année sur l’autre.

Des augmentations substantielles de salaire sont indispensables. Mais la mairie de droite se vante au contraire d’avoir fait baisser la masse salariale de plus d’un million d’euros depuis l’an passé.

Après l’adoption des deux délibérations, les agents municipaux sont sortis pour se faire entendre depuis l’extérieur de la salle. Ils ont prévu de poursuivre leur mouvement.

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