Dans les entreprises

Transdev : des chauffeurs toujours en colère

Le 29 novembre, très peu de cars ont circulé sur les deux départements de l’Oise et de la Somme, affectant le transport scolaire et l’ensemble des déplacements des salariés ou usagers.

Depuis le mois de septembre, les salariés de Transdev dans l’Oise, la Somme et le Soissonnais se mobilisent sur la question des salaires et des conditions de travail. Les salaires sont bloqués comme pour beaucoup de salariés, des chauffeurs sont en contrat précaire, à temps partiel parfois. Selon la façon dont la direction organise les services, les journées sont plus ou moins pesantes du fait des attentes entre deux courses et de la façon dont sont calculés les trajets sans usagers ou clients. Les chauffeurs ne veulent pas avoir à forcer sur l’accélérateur pour tenir les temps, ce qui est un comble dans une société censée respecter le Code de la route.

Transdev a déjà plusieurs fois changé d’actionnaire majoritaire. Actuellement la Caisse des dépôts, une institution financière publique, détient plus de la moitié des actions. Mais, que les patrons soient publics ou privés, leur objectif est le même, rentabiliser, même s’il s’agit de service public.

Après un premier arrêt de leur mobilisation, les chauffeurs pensaient être parvenus à un accord avec la direction. Mais, n’ayant pas obtenu ce qu’ils voulaient, ils poursuivent le mouvement par des journées de grève. Le préavis déposé par les syndicats court jusqu’au 31 décembre. Si des usagers risquent d’être de nouveau bloqués, l’attitude de la direction en sera responsable.

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