Decathlon : transformer l’essai17/11/20212021Journal/medias/journalnumero/images/2021/11/2781.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Decathlon : transformer l’essai

Dans différentes villes de France, les travailleurs de Decathlon se sont mis en grève vendredi 12 novembre pour réclamer des augmentations de salaire.

À Cormontreuil, près de Reims, lors de cette deuxième journée de mobilisation, ils étaient deux fois plus nombreux que le 16 octobre pour faire entendre leur revendication : « Quand tous les prix augmentent, les salaires doivent suivre ! »

À Augny, en Moselle, une partie des salariés du magasin ont débrayé sur la même revendication. Comme l’affichait une militante syndicale, « Ce n’est pas parce que j’ai un gilet bleu que je dois avoir le salaire d’une Schtroumpf. »

Decathlon fait partie du groupe Mulliez, (Auchan, Leroy-Merlin, Boulanger, etc.), autrement dit riche à milliards, tandis que les salaires sont au ras des pâquerettes. En 2020, malgré la crise sanitaire, Decathlon a dégagé 550 millions de bénéfices et les actionnaires ont empoché 300 millions de dividendes.

Pour les employés, il n’est pas question d’accepter que les salaires restent bloqués. Obliger à prendre sur les profits pour assurer l’augmentation des salaires et leur indexation sur les prix, pourrait être sportif, mais les travailleurs sont bien décidés à transformer l’essai.

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