Territoriaux de Rennes : toujours mobilisés03/11/20212021Journal/medias/journalnumero/images/2021/11/2779.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Territoriaux de Rennes : toujours mobilisés

En juin dernier, la ville de Rennes a voté la suppression de 3,5 jours de repos par an pour tous les agents dans le cadre de la loi « 1 607 heures ».

Elle y ajoute localement la fin des repos compensateurs des agents travaillant le week-end. Cette accumulation d’attaques sur les conditions de travail des agents de la collectivité continue de les mobiliser.

Vendredi 22 octobre, à l’occasion de l’inauguration du nouvel équipement culturel Antipode, en présence de la maire et d’élus, une cinquantaine de bibliothécaires, à la pointe dans cette mobilisation, en ont profité pour manifester bruyamment leur mécontentement.

Ce même jour, la direction de l’ensemble Les Champs libres, qui regroupe des institutions culturelles de la ville, a annoncé la suspension de la programmation annuelle jusqu’à nouvel ordre, afin de prendre en considération le conflit social en cours : grève des bibliothécaires tous les week-ends depuis le 15 mai, grève de l’équipe de la salle de conférences depuis mi-septembre, menace de grève des cadres du site.

Face à cela, la municipalité à majorité socialiste continue de faire la sourde oreille. Elle prétend « déplorer cette dégradation du service public » et ose déclarer que l’objectif de ses mesures est « d’améliorer l’équilibre entre vie personnelle et professionnelle », en supprimant jusqu’à plus de deux semaines de congés-repos dans certains services. Merci Patron ! Mais l’objectif réel est bien de faire des économies de postes.

Mardi 26 octobre, premier mardi des vacances de la Toussaint, journée habituellement la plus fréquentée de l’année aux Champs libres, l’intersyndicale CGT-FO-SUD-UNSA a appelé l’ensemble du personnel à débrayer pendant deux heures. Près de 100 agents se sont retrouvés devant le bâtiment, des bibliothécaires mais aussi les collègues des bureaux, qui avaient souhaité ce débrayage pour exprimer leur solidarité avec ceux en lutte depuis plusieurs mois. Lors de ce rassemblement, ces derniers ont pu exprimer leur détermination à continuer la lutte et à ne rien céder.

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