Établissement français du sang : pourtant vital…03/11/20212021Journal/medias/journalnumero/images/2021/11/2779.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Établissement français du sang : pourtant vital…

Après une journée de grève le 20 octobre, les salariés de l’Établissement français du sang (EFS), chargé de sa collecte, étaient appelés à faire grève du 2 au 5 novembre.

L’EFS est l’organisme public qui prépare les produits sanguins : sang, plasma, globules et plaquettes. Il est le seul habilité à la collecte du sang, celle-ci se faisant par le biais de campagnes de dons volontaires et gratuits.

Les poches de sang et autres dérivés sanguins ainsi obtenus sont indispensables pour de nombreuses maladies, des interventions chirurgicales, des accouchements, des accidents graves, voire des attentats. Ils sont le fruit d’une activité vitale au sens plein du terme.

Aujourd’hui, les stocks de produits sanguins sont au plus bas. Ce n’est pas seulement en raison des dix-huit mois de pandémie pendant lesquels la machine de la transfusion était en panne, mais aussi et surtout en raison de la politique du gouvernement et de l’État.

Depuis des années, des centaines de postes ont été supprimés, au point que des sites de prélèvement sont fermés et que des collectes doivent être annulées, tandis que les donneurs, eux, répondent avec générosité à l’appel au don. Quant aux salaires, déjà insuffisants, ils n’ont pas été augmentés depuis plus de douze ans. Même les 180 euros mensuels d’augmentation des salaires prévus par le Ségur de la Santé n’ont pas été versés à l’ensemble des personnels de l’EFS.

Pas de doute, le « quoi qu’il en coûte » n’est pas fait pour les travailleurs aux activités vitales.

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