ArianeGroup : non aux suppressions d’emplois !27/10/20212021Journal/medias/journalarticle/images/2021/10/_P12_Ariane-3_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C75%2C800%2C525_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

ArianeGroup : non aux suppressions d’emplois !

ArianeGroup est la société qui conçoit et fabrique la fusée Ariane, ainsi que le missile M51. Elle emploie 8 500 travailleurs, embauchés et assistants techniques, répartis dans des usines en France (aux Mureaux, à Vernon et dans la région bordelaise) et en Allemagne.

Illustration - non aux suppressions d’emplois !

Depuis des années, ArianeGroup distribue des dividendes et des primes d’émissions à ses deux actionnaires Safran et Airbus, le total se montant à plusieurs centaines de millions. Cela ne l’empêche pas de s’apprêter à supprimer plus de 1 400 emplois en France et en Allemagne, 600 salariés du groupe et 800 assistants techniques, en prétendant que tout va mal. Par ailleurs, jouant au Monopoly avec les États qui financent les programmes spatiaux européens, elle veut transférer en Allemagne l’assemblage du moteur Vinci, actuellement fabriqué à Vernon, dans l’Eure. Cette annonce a fait l’effet d’un coup de tonnerre, car beaucoup de travailleurs craignent que cela signe à terme l’arrêt de mort du site. Les projets d’avenir fumeux présentés par la direction n’ont rien pour rassurer, au contraire.

Des premières réactions ont eu lieu à Vernon, où des centaines de travailleurs ont débrayé, puis ont manifesté à 300, le 4 octobre, de l’usine à l’entrée de la ville. Partout, dans les ateliers et les bureaux, les discussions sont nombreuses sur l’avenir de l’entreprise, mais aussi sur celui des travailleurs. Beaucoup pensent que tous les travailleurs, allemands, français, embauchés et prestataires, ont besoin d’un salaire.

Alors pas question qu’un seul emploi disparaisse, à Vernon ou en Allemagne. Pour faire reculer la direction, il faudra rassembler les travailleurs de tous les sites du groupe.

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