SNCF – Nantes : les contrôleurs posent le sac20/10/20212021Journal/medias/journalnumero/images/2021/10/2777.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

SNCF – Nantes : les contrôleurs posent le sac

À la gare de Nantes, refus de congés, postes supprimés et conditions de travail dégradées ont fait sortir la colère accumulée par les cheminots ces derniers mois.

Tous dénoncent les attaques de la direction, qui a pourtant été bien contente de les trouver pendant la pandémie quand il a fallu s’adapter au gré de la crise.

Aux guichets, une grève spontanée a eu lieu le week-end des 18 et 19 septembre. Quant aux contrôleurs TGV, ils se sont mis en grève le 12 octobre, à près de 85 %, à l’appel de la CGT, et se sont retrouvés en assemblée générale. Ils ont recommencé à une soixantaine le 15 octobre et ils ont prévu une nouvelle grève le week-end du 22 au 24 octobre contre la dégradation à venir de leurs plannings.

Mardi 12 octobre, c’est à plus de 80 que les contrôleurs grévistes ont envahi une réunion où la direction locale décidait de leur planning à venir en visioconférence avec la direction parisienne. Mais, rapidement, la connexion avec Paris a été coupée par la direction de Nantes. Elle qui s’enorgueillit qu’avec elle tout va bien, a essayé de cacher le mécontentement… sans y arriver cette fois !

Vendredi 15 octobre, les grévistes ont obligé le DRH à venir les rencontrer. Une gréviste a expliqué comment parfois elle était obligée de se mettre en grève pour contourner le refus régulier des congés, et a parlé des conditions de travail qui ne faisaient qu’empirer. Tout le monde a alors pu voir un dirigeant bien mal à l’aise devant cette colère qu’il prenait en pleine face.

La détermination des contrôleurs est en train de faire tache d’huile ; les conducteurs doivent rejoindre leur grève le week-end prochain, et le mouvement peut toucher d’autres services, car la grogne s’accumule partout depuis des semaines.

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