Dans les entreprises

Antilles : manifestations contre les sanctions

Des centaines de soignants des hôpitaux de Guadeloupe et Martinique ont reçu des lettres de menace de suspension car ils n’étaient pas vaccinés. Ces menaces ne sont pas encore mises à exécution mais les directions des hôpitaux parlent du mercredi 13 octobre pour le faire.

En Guadeloupe, où le directeur du CHU multiplie les menaces, il a déjà reculé trois fois la date d’exécution en raison de la mobilisation et de la colère des agents hospitaliers.

En Martinique, le 5 octobre, la CGTM a été le seul syndicat à organiser une journée d’action en même temps que celle prévue dans l’Hexagone. Près de 250 travailleurs, dont 178 hospitaliers, ont défilé dans les rues de Fort-de-France.

Jeudi 7 octobre, une journée de mobilisation a eu lieu conjointement entre les agents hospitaliers de Guadeloupe, de Martinique et de Guyane. Une liaison Internet en visio a établi le contact entre les deux îles. En Martinique, ils ont été près de 900 à marcher vers l’ARS, et en Guadeloupe, ils ont été le même nombre à manifester au sein du CHU de Pointe-à-Pitre. Des travailleurs d’autres secteurs s’étaient joints à eux, notamment ceux d’ArcelorMittal, du commerce, des pompiers en grève.

En Guadeloupe, la mobilisation de travailleurs continue contre l’obligation vaccinale avec l’ensemble des syndicats, dont le plus important, l’UGTG, mais aussi la CGTG, FO, les syndicats enseignants ainsi que des associations et certaines organisations politiques dont Combat ouvrier. C’est ainsi que samedi 9 octobre près de 400 personnes ont défilé dans la commune d’Anse-Bertrand en Guadeloupe, apportant en même temps leur soutien aux travailleurs communaux en grève depuis cinq mois. Un meeting était prévu devant la mairie de Baie-Mahault jeudi 14 octobre, ainsi que samedi 16, une nouvelle manifestation dans cette commune.

Les agents hospitaliers constituent donc le fer de lance de ces mobilisations, qui continuent car leur colère ne se dément pas.

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