Rettraites : attaque programmée06/10/20212021Journal/medias/journalarticle/images/2021/10/P3-2_Edouard_Philippe_Retraito-Poly_2_ok_Lupo.jpg.420x236_q85_box-0%2C347%2C900%2C853_crop_detail.jpg

Leur société

Rettraites : attaque programmée

Repousser l’âge de départ à la retraite à 65, 66 ou 67 ans, telle est la proposition d’Édouard Philippe dans une interview au magazine Challenges du 28 septembre.
Illustration - attaque programmée

L’ancien Premier ministre, qui a annoncé son soutien à Macron pour la présidentielle 2022, ne cache pas ses ambitions personnelles pour la suite. Et il cherche avant tout à faire parler de lui, à quelques jours du lancement de son propre parti politique.

De Macron à Xavier Bertrand, tous ont fait le même genre de déclarations sur la nécessité d’obliger les salariés à travailler plus longtemps. Quel que soit le futur vainqueur de la compétition présidentielle, la bourgeoisie exigera de lui qu’il mène une telle réforme, comme l’a encore rappelé le dirigeant du Medef, qui s’est prononcé, lui, pour un départ à la retraite repoussé à 64 ans.

L’objectif n’est pas en réalité de faire travailler les salariés plus longtemps. La moitié de ceux qui atteignent l’âge de la retraite sont sans travail, soit pour des raisons de santé, soit parce qu’à partir de 50 ans on devient trop vieux et pas assez rentable aux yeux des patrons. En fait, le véritable objectif de ces réformes est de faire des économies en réduisant le montant des pensions.

Autrement dit, tous ces réformateurs proclamés se préparent à appauvrir encore davantage les travailleurs les plus âgés, pour pouvoir continuer d’arroser le patronat de toutes sortes de subventions.

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