Nouvelle hausse du gaz : ils nous gonflent !01/09/20212021Journal/medias/journalarticle/images/2021/09/_P9-3_Engie_ca_gaze_ok_Lupo.jpg.420x236_q85_box-0%2C174%2C449%2C426_crop_detail.jpg

Leur société

Nouvelle hausse du gaz : ils nous gonflent !

Les tarifs du gaz naturel viennent d’augmenter de 8,7 % depuis le 1er septembre. C’est une augmentation énorme, surtout à la veille de l’automne et de l’hiver.

Illustration - ils nous gonflent !

Cela fait suite à une augmentation des tarifs de 10 % en juillet, de 5,3 % en août et au total de 15,8 % depuis le 1er janvier 2019.

Les autorités, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) qui décide des tarifs en tête, expliquent abondamment que la France n’y est pour rien. Comme le pays ne produit quasiment pas de gaz naturel, il doit tout acheter à l’étranger. Et là ce sont des trusts d’État, Statoil pour la Norvège, Gazprom pour la Russie, Gasunie pour les Pays-Bas, etc., qui font la loi. Les contrats sont à long terme, sur vingt ou trente ans, mais indexés sur les cours du pétrole et… secrets.

Bien entendu, ces producteurs ainsi qu’Engie, le distributeur national, s’en mettent plein les coffres.

Sans oublier l’État, qui prélève environ un tiers du montant des factures en taxes. Parmi ces taxes, la TICGN, censée limiter la consommation de gaz, énergie fossile, par souci écologique. En 2014, elle valait 1,19 euro le mégawattheure et avait déjà grimpé à 8,45 euros au 1er janvier 2018. Depuis, à la suite du mouvement des gilets jaunes, son montant est inchangé, alors qu’il était prévu en augmentation.

Cet argent va dans les caisses de l’État, qui le déverse dans le trou sans fond des innombrables cadeaux au patronat.

Face à cette énième attaque contre leur pouvoir d’achat, les travailleurs devront lutter pour imposer des salaires permettant d’y faire face et qui augmentent en même temps que le coût de la vie.

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