Leur société

Dépistage : des pratiques pas très propres

Les laboratoires et les pharmacies recrutent à tour de bras du personnel pour la réalisation des tests. Les candidats se voient imposer le statut précaire d’autoentrepreneur, les cotisations sociales restant ainsi à leur charge. Certains sont payés au test réalisé et d’autres n’ont jamais été payés car la plateforme de recrutement et le laboratoire pour lesquels ils ont travaillé se renvoient la balle.

En revanche, les tests sont remboursés à 100 % par la Sécurité sociale, de quoi aiguiser les appétits de certains acteurs du secteur. Des associations professionnelles ont alerté le ministère de la Santé et l’Assurance maladie sur ces pratiques, sans provoquer de réaction.

Mais pourquoi en serait-il autrement, alors que les capitalistes de la santé, petits et grands, peuvent, grâce à la pandémie, se gaver sans contrôle aux dépens de la collectivité ?

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