Satys : ...et à Toulouse14/07/20212021Journal/medias/journalnumero/images/2021/07/2763.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Satys : ...et à Toulouse

Lundi 5 juillet, ayant appris la grève pour les salaires de leurs collègues d’Airbus-Marignane, les peintres avion de chez Satys, sous-traitant d’Airbus à Cornebarrieu, dans la banlieue de Toulouse, ont décidé eux aussi d’arrêter le travail, pour les salaires et pour dénoncer le manque d’effectifs.

Avec la crise sanitaire, leur patron s’est débarrassé de nombre d’entre eux par des mesures individuelles. Aujourd’hui, ils ne sont plus qu’une centaine, alors qu’avant la crise ils étaient le double. Alors que le travail reprend un peu, le sous-effectif demeure et il pèse. Les travailleurs en ont assez des samedis travaillés. L’entreprise fait d’ailleurs aussi appel à des peintres bulgares ou espagnols, sous-payés.

Avec l’épidémie, il y a souvent à faire de l’« occasion », c’est-à-dire des avions qui changent de compagnie. Cela signifie qu’il faut les poncer puis les repeindre, le ponçage introduisant de la pénibilité supplémentaire.

Après trois jours de grève, jeudi 8 juillet, le travail a repris, le patron acceptant d’accorder la prime Covid de 500 euros et promettant d’engager des négociations salariales. Les travailleurs se disent prêts à « remettre le couvert » si Satys ne respecte pas ses engagements.

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