Angers : l’arbitraire du préfet30/06/20212021Journal/medias/journalnumero/images/2021/07/2761.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Angers : l’arbitraire du préfet

Apprenti en boulangerie à Angers depuis 2018, Samba, 20 ans, n’a plus le droit de travailler, alors que son contrat courait jusqu’à la fin août et qu’il était sur le point de passer ses examens de CAP.

Le centre de formation professionnelle dont il dépend vient de rompre le contrat, sur ordre de la préfecture.

Le tort de ce jeune Malien est d’avoir mal rempli un papier. Mais, derrière ce prétexte, on reconnaît la détermination de l’État français à rendre la vie impossible aux migrants.

Le couple qui tient la Maison Bréchu, et qui a recruté Samba comme apprenti, le considère désormais comme un membre de la famille. Il a exprimé son sentiment de colère et d’ injustice face à cette situation, et se bat pour que Samba retrouve le droit de travailler. Ce serait la moindre des choses.

Liberté de circuler, de s’installer et de travailler, pour Samba comme pour tous !

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