Île-de-France : gauche fusionnée et promesses creuses23/06/20212021Journal/medias/journalnumero/images/2021/06/2760.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Élections régionales

Île-de-France : gauche fusionnée et promesses creuses

En Ile-de-France, le PS, La France insoumise (LFI), alliée dès le premier tour au PCF, et Europe Écologie – Les Verts (EELV) sont parvenus assez facilement à un accord de fusion, leurs têtes de liste ayant plus ou moins annoncé à l’avance leur ralliement derrière le mieux placé à l’issue du scrutin du 20 juin.

Ayant devancé l’insoumise Clémentine Autain et la candidate présentée par le PS Audrey Pulvar, l’écologiste Julien Bayou se retrouve donc à conduire cette union de la gauche francilienne. Il a suffi aux négociateurs d’une douzaine d’heures pour se mettre d’accord sur vingt mesures, comme la création d’ « emplois verts », le développement du vélo et du bio dans les cantines scolaires, des mesures suffisamment générales pour ne pas les engager à grand-chose.

La gratuité des transports en commun, mise en avant par Audrey Pulvar, a été limitée aux moins de 18 ans, aux étudiants, aux chômeurs et aux bénéficiaires des minima sociaux. « Il n’y a pas d’engagement pour ou contre une gratuité totale. Ce n’est ni un oui ni un non, dans un contexte d’incertitude sur les recettes de la région », a expliqué Julien Bayou. Pas plus que Pécresse, dont il prétend se différencier, il n’envisage un seul instant de faire payer le patronat et les classes riches. Dans la tradition de la gauche de gouvernement, toujours prête à se déclarer en faveur de la justice sociale… tant qu’elle ne coûte rien aux capitalistes.

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