La liste Lutte ouvrière en région Centre-Val de Loire02/06/20212021Journal/medias/journalnumero/images/2021/06/2757.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Élections régionales

La liste Lutte ouvrière en région Centre-Val de Loire

La liste « Lutte ouvrière - Faire entendre le camp des travailleurs » en région Centre-Val de Loire, conduite par Farida Megdoud, est composée de travailleuses et de travailleurs, actifs ou retraités, qui sont engagés dans la lutte contre les profiteurs capitalistes.

La crise du Covid l’a montré encore une fois : ce patronat est destructeur d’emplois et irresponsable face aux besoins des travailleurs, mais aussi de toute la société. Depuis plus d’un an, des milliards d’aides sont versés par l’État et les collectivités locales aux industriels de la pharmacie, comme Sanofi ou Delpharm. Mais les actionnaires de multinationales comme Hutchinson ou Michelin n’ont pas hésité à se débarrasser de travailleurs par dizaines ou par centaines, alors qu’en pleine crise il est bien plus improbable de retrouver un emploi. Dans ces entreprises, comme ailleurs chez Amazon, SKF ou dans le bâtiment, les cadences et l’exploitation s’aggravent et les gros actionnaires se gavent.

Dans le secteur public, les patrons que sont l’État, la région, les départements ou les mairies de villes importantes demandent aux salariés d’en faire plus, parfois en allongeant le temps de travail. Partout la charge de travail augmente car les embauches sont inexistantes ou insuffisantes.

Dans la santé, les restructurations s’accompagnent d’une réduction du personnel, comme s’il suffisait d’avoir des murs ou des machines pour soigner ! L’épuisement du personnel dans les hôpitaux, les cliniques et les Ehpad a déclenché des grèves et des protestations salutaires, comme à la clinique Ronsard de Chambray-lès-Tours. Tous ces travailleurs qui font fonctionner le secteur hospitalier et celui des services à la personne devraient être ceux qui les dirigent, car ils savent quels sont les besoins réels en personnel comme en matériel. S’ils avaient le contrôle des secteurs où ils exercent, ils sauraient prendre en compte ces besoins. Les dirigeants actuels sont serviles face aux intérêts des financiers et des capitalistes, intérêts qui gangrènent ces secteurs vitaux, mais aussi la production et toute la vie sociale.

Les candidats de la liste Lutte ouvrière sont tous des travailleurs. Ils connaissent la dégradation des conditions de travail, le recul des salaires ou des pensions de retraite trop faibles. Les travailleurs ne doivent pas se contenter de la place que cette société capitaliste leur réserve. Ils peuvent collectivement contester les décisions du patronat, de l’État, et décider ensemble d’un autre fonctionnement, qui prendra en compte les intérêts des travailleurs et des classes populaires.

Notre liste permettra aux travailleurs de dire qu’il faut cesser de déverser l’argent public aux capitalistes, de dire que, dans les grandes entreprises, il faut non seulement arrêter les suppressions d’emplois, mais embaucher les travailleurs précaires et améliorer les salaires qui doivent suivre le coût de la vie.

Tous ceux qui ne se résignent pas peuvent exprimer clairement leur colère face à cette organisation sociale qui ne profite qu’aux riches. Ils peuvent montrer qu’ils ne sont pas dupes des politiciens de droite et d’extrême-droite, mais aussi de gauche, qui représentent tous le système à leur façon, et qui sont prêts à le gérer comme d’autres l’ont fait avant eux. Ils pourront le faire en votant pour notre liste. Ils pourront aussi dire clairement que, pour que ça change, il faut être prêt à s’en prendre aux intérêts du grand patronat, aux capitalistes, et à contester leur pouvoir.

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