À Maubeuge et Fourmies : “s’en prendre au grand capital”26/05/20212021Journal/medias/journalnumero/images/2021/05/2756.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Élections régionales

À Maubeuge et Fourmies : “s’en prendre au grand capital”

Samedi 22 mai, Nathalie Arthaud était en visite à Maubeuge et en même temps, par la magie de la visio-conférence, à Fourmies, dans cette partie du Nord particulièrement ravagée depuis longtemps par le chômage.

Au cours d’un débat avec Nathalie, une militante de Maubeuge a exprimé son inquiétude devant la montée des préjugés racistes et du vote RN d’une part, et devant une colère exprimée contre les « Blancs », sans distinction de classe, d’autre part. Plusieurs présents ont souligné que la lutte contre les préjugés ne pouvait se séparer de la lutte contre le capitalisme et que les idées réactionnaires reculeront si les travailleurs reprennent le chemin de la lutte de classe. Dans les entreprises, les travailleurs sont poussés à s’entraider, à s’unir, pour simplement résister à l’exploitation, a souligné Nathalie. C’est de cette expérience quotidienne qu’il faut partir pour refuser la division entre travailleurs, plus efficacement que toutes les considérations morales.

Un militant de Fourmies a posé la question qui taraude beaucoup : comment faire pour que les gens se mobilisent ? La recette miracle n’existe pas, mais les travailleurs finissent toujours pas se révolter, comme ils l’ont montré bien des fois. La vraie question est alors : avec quels objectifs, quelle politique, quelle direction ? Les discussions d’aujourd’hui doivent servir à préparer les combats de demain. Dès maintenant, les travailleurs doivent prendre conscience qu’il n’y aura pas d’issue sans contester au grand capital son pouvoir sur la société. L’affirmer est bien le sens de notre campagne et de tout notre combat.

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