Élections régionales : la liste de Lutte ouvrière en Nouvelle-Aquitaine11/05/20212021Journal/medias/journalnumero/images/2021/05/2754.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Élections régionales

Élections régionales : la liste de Lutte ouvrière en Nouvelle-Aquitaine

La liste Lutte ouvrière en Nouvelle-Aquitaine regroupe 207 candidats qui, à l’image du monde du travail, subissent le chômage, le chômage partiel, le confinement, avec toutes les difficultés des familles populaires, ou le travail « quoi qu’il en coûte », y compris dans des conditions sanitaires précaires.

Dans la région, la faillite du système de santé est palpable. Les hôpitaux de la région sont tous en tension. Cela n’empêche pas les autorités sanitaires et gouvernementales de poursuivre les réorganisations et les suppressions de lits et de services. Ainsi l’hôpital militaire Robert-Picqué, ouvert au public, qui a accueilli nombre de malades du Covid en provenance d’autres régions, doit disparaître, fusionnant avec une clinique privée. Le ministre Véran a par ailleurs confirmé début avril que l’hôpital Saint-André allait être transformé en un « plateau de consultations médicales ». Le service des urgences ainsi que la médecine de pointe doivent disparaître. Environ 800 lits, sur 3 000 dans les hôpitaux publics de Bordeaux, doivent être supprimés sur dix ans, sans même compter les lits perdus de Robert-Picqué.

La crise, c’est aussi la crise économique. Pour maintenir leurs profits, Airbus et Dassault, les principaux donneurs d’ordres dans l’aéronautique, dont les actionnaires ont accumulé des fortunes pendant des années, réorganisent leur filière aux dépens des travailleurs. Ils ont reçu des milliards d’aides de l’État. Et le conseil régional a fait la seule chose qu’il sait faire, en rajoutant des millions. Mais, pour des milliers de travailleurs, c’est le chômage. Selon l’Insee, 2 500 emplois ont disparu en Nouvelle-Aquitaine en un an dans ce secteur. Et c’est sans compter nombre de prestataires et d’intérimaires.

L’offensive patronale ne s’arrête pas à l’aéronautique. Aux Fonderies du Poitou, 600 emplois sont menacés. Liberty, le propriétaire actuel, a pourtant touché un prêt garanti de 18 millions, une somme qui était censée payer les salaires mais qui s’est volatilisée suite à la faillite de la banque partenaire. Ces millions ne sont certainement pas perdus pour tout le monde, tant les prêts garantis par l’État ont surtout garanti les profits des grands capitalistes, des grands margoulins comme des moins grands, dont la fortune a même augmenté en une année de crise.

S’il y a moins de travail, qu’on le répartisse entre tous, qu’on prenne sur les profits accumulés par les actionnaires pour payer à tous un salaire ! Les travailleurs devront exproprier les capitalistes et prendre en main les rênes de la société pour la faire fonctionner dans l’intérêt de tous. La liste Lutte ouvrière en Nouvelle-Aquitaine sera là pour faire entendre ce programme lors des élections régionales.

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