Toulouse : l’éducation prioritaire sacrifiée20/01/20212021Journal/medias/journalnumero/images/2021/01/2738.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Toulouse : l’éducation prioritaire sacrifiée

Jeudi 14 janvier, des enseignants des écoles d’éducation prioritaire du Grand Mirail, à Toulouse, étaient en grève pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail et de celles de leurs élèves.

Leur assemblée générale a dressé un état des lieux accablant de la situation des écoles du secteur : manque chronique de remplaçants d’enseignants, qui s’ajoute à celui d’Atsem et d’agents techniques, compromettant plusieurs centaines de demi-journées de classe depuis la rentrée. Il manque 23 postes d’AESH (accompagnants des élèves en situation de handicap), ainsi que des places dans les structures en charge de l’accueil des enfants ne parlant pas français. À cela s’ajoutent une diminution drastique des réseaux d’aide aux élèves en difficulté et de la médecine scolaire, et la suppression du temps de concertation.

Rejoints sur la pause méridienne par leurs collègues non grévistes, mais tout aussi révoltés, ils se sont rassemblés à une grosse centaine pour manifester leur colère et répondre à l’hypocrisie de ce gouvernement qui prétend se préoccuper des élèves des milieux défavorisés, aux cris de : « Le Covid a bon dos, c’est des moyens qu’il nous faut ! » ou encore : « Remplaçants REP+ supprimés, éducation prioritaire au rabais ». Rendez-vous a été pris pour la journée de grève nationale du 26 janvier.

Partager