Radiall – Château-Renault : non aux licenciements06/01/20212021Journal/medias/journalnumero/images/2021/01/2736.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Radiall – Château-Renault : non aux licenciements

Quarante-six licenciements viennent d’être annoncés chez Radiall à Château-Renault, dans l’Indre-et-Loire, dans le cadre d’un « plan de sauvegarde de l’emploi ».

L’entreprise fabrique des composants électriques et électroniques pour les radars, satellites, et pour l’aéronautique, entre autres.

Dans l’entreprise de Pierre Gattaz, l’ex-patron du Medef de 2013 à 2018, qui prétendait arriver à la création de plus d’un million d’emplois en cassant le Code du travail, il y a déjà eu une centaine de licenciements cette l’année sous la forme de fins de mission pour des intérimaires et CDD, auxquels s’ajoutent vingt-quatre autres départs arrangés en rupture conventionnelle collective, entre juillet et novembre.

Une fois de plus, la crise sanitaire sert à justifier les suppressions d’emplois. Dans cette ville déjà sinistrée, ce sont donc plus de 170 emplois qui disparaissent chez Radiall, alors que son patron Pierre Gattaz possède une fortune de plusieurs centaines de millions d’euros gagnés, entre autres, grâce au travail des licenciés d’aujourd’hui.

En outre, depuis plus de six mois qu’a débuté la crise du Covid-19, l’entreprise de Pierre Gattaz à Château-Renault a été bénéficiaire des aides de l’État sous la forme de chômage partiel, devenu indemnités pour activité partielle longue durée. Des indemnités perçues par le patron, qui touche ainsi jusqu’à 80 % de ce qu’il verse aux salariés comme salaire partiel. Ainsi, chez Radiall, une entreprise qui employait 350 personnes, des centaines de milliers d’euros ont d’ores et déjà été versés ou promis par l’État.

Les millions que possède Gattaz permettraient largement de maintenir les emplois qu’il veut sacrifier, s’il entrait dans ses projets de garantir un travail aux salariés. Mais cela lui servirait plutôt à acheter un nouveau vignoble ou un château, tel celui qu’il a acquis dans le Luberon en 2017 pour la modique somme de 11 millions d’euros.

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