À quels vaccins se vouer…06/01/20212021Journal/medias/journalnumero/images/2021/01/2736.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

À quels vaccins se vouer…

Pfizer/BioNTech, Sanofi/GlaxoSmithKline, AstraZeneca, Johnson & Johnson, Moderna… Chaque laboratoire travaille sur son vaccin, encadré par une multitude de brevets protecteurs et autres droits sur la propriété intellectuelle.

Car, si la vaccination viendra peut-être à bout de la pandémie, elle procure déjà et procurera avec certitude de véritables fortunes aux actionnaires.

Pourtant, il y eut un temps et surtout des hommes pour qui il en fut autrement.

En 1955, Jonas Salk, l’inventeur du premier vaccin contre la poliomyélite, répondait à un journaliste lui demandant à qui appartenait le brevet : « Eh bien, au peuple, je dirais. Il n’y a pas de brevet. Pourrait-on breveter le soleil ? »

Quelques années plus tard, en 1962, Albert Sabin mettait au point un autre vaccin antipolio, administrable par voie orale celui-là. Dans son testament, il écrivait : « Beaucoup ont insisté pour que je brevette le vaccin, mais je n’ai pas voulu. C’est mon cadeau à tous les enfants du monde. »

À qui doivent appartenir les découvertes scientifiques, si ce n’est à l’humanité tout entière ?

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